Non, je ne vais pas vous entretenir de la cynique maxime du poète Juvénal, du temps de la Rome antique, « Panem et circenses » (du pain et des jeux du cirque), qui voulait dire ainsi que pour satisfaire le peuple, il suffisait de lui fournir de quoi manger et se divertir, sans s’embarrasser de justice ou de politique au sens noble du terme. La méthode est restée d’actualité, cela dit. Mais c’est une autre histoire.

Aujourd’hui, je ne veux vous parler que de pain, du vrai fait maison, et de jeux, ceux de nos chats.

Il y a une quinzaine d’années, Anti avait coutume de cuire son propre pain, pour le plus grand plaisir de sa petite famille. Et puis, elle avait arrêté. Seulement voilà : lors de nos récents passages chez Sylvana, cette dernière nous a donné à deux reprises de son excellent pain maison. De quoi lui donner l’envie de s’y remettre.

Il y a une semaine, Anti a préparé son levain, à base de farine, d’eau, de miel et de quelques autres ingrédients. Elle l’a laissé fermenter pendant cinq ou six jours. Avant-hier, elle a pétri la pâte vigoureusement et séparé le tout en deux grosses miches. Comme on hésitait sur leur forme, elle en a fait une ronde et l’autre allongée.

Puis, à nouveau, repos pendant une nuit.

Hier matin, elle a enfourné le tout à four chaud. L’odeur appétissante a commencé à flotter dans le séjour. Ça se présentait bien.

Quand la cuisson a été terminée, on a quand même attendu que ça refroidisse un peu. Et enfin, on a pu goûter les premières tranches.

Anghbor a choisi de l’accompagner de Nutella et Anti, de beurre et de confiture. Quant à moi, j’en ai pris un petit bout nature. Un délice !

Du coup, j’ai fait un saut à Satoriz pour acheter du pâté de campagne et du salami, histoire d’en profiter à fond dès le soir venu.

Voilà pour le pain.

Les jeux, maintenant.

Juste quelques scènes pour le plaisir des dernières découvertes de nos chatons. Ils ont pris la pose sur le piano de notre chambre aux côtés d’une grande photo d’un superbe minou noir, posée sur les partitions.

Et ils ont été subjugués par une série télé bourrée de tous les clichés possibles, que nous avons croisée un soir par hasard. Il faut dire qu’en zappant, nous nous sommes retrouvés dans l’un des temples les plus solidement établis des jeux du cirque modernes, TF1 pour ne pas la nommer. La devise « Panem et circenses » pourrait leur servir de slogan et ils sont loin d’être les seuls sur ce créneau très encombré.

Fort heureusement, ces jeux du cirque là ne marchent pas sur nous. Tout juste sur nos chatons et encore, pas longtemps.

Très belle journée à vous