Ma qué calor

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Je ne sais pas chez vous mais ici, à Nîmes, il a commencé à faire vraiment chaud. Hier, vers 15h, Anti faisait une course en ville et, en passant devant la pharmacie, elle a vu le panneau lumineux annoncer 40° à l’ombre. Alors, au soleil, je vous laisse imaginer.

Pour une fois, la maison était soigneusement fermée, stores baissés, rideaux tirés. Il y régnait une température beaucoup plus supportable, très agréable en fait, et la lumière tamisée rendait l’ambiance encore plus douce. Enzo est resté sagement à l’intérieur, Gwlad et ses copines préférant profiter de la piscine avant de le rejoindre provisoirement pour se faire un bout de l’intégrale des Harry Potter en compagnie des chatons.

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Ah, les chatons… Pour l’un d’entre eux, Obiwan, la journée a mal commencé. En fin de matinée, on l’a vu s’avancer dans le séjour en évitant de s’appuyer sur sa patte avant droite. On ne croyait pas trop à une fracture, on ne voyait pas comment il aurait pu en restant dedans, surtout qu’il est encore loin de pouvoir grimper à plus de 50 centimètres du sol. Plutôt une simple entorse. En toute sagesse de grand Jedi qu’il est, il a choisi de se reposer calmement sur un coussin jusqu’à ce qu’il se sente mieux.

Notre véto de famille, joint par téléphone, a confirmé qu’il s’agissait probablement d’un simple coup sans gravité. Et, de fait, dans la soirée, Obiwan s’est remis à utiliser sa patte normalement. Il l’a quand même mise dans une de mes sandales, sûrement pour ne pas se faire mal en marchant sur le gravier.

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En fin d’après-midi, j’ai raconté à Enzo l’histoire de Victor l’enfant sauvage, petit livre que lui a offert sa mamie. La véracité de son parcours, tel qu’il a été décrit par le docteur Itard dans un mémoire publié en 1801 et repris dans le célèbre film de Truffaut en 1970, a été mise en cause par un médecin il y a quelques années mais peu importe.

Pendant que je lisais, Gwlad et Naomi sont venues s’assoir silencieusement et n’en perdaient pas une miette, fascinées.

Une chose qui me frappe, c’est qu’au moment de sa capture, Victor est insensible au chaud et au froid en raison de sa vie en pleine nature pendant des années. Le docteur Itard le prouve à Madame Guérin lorsqu’elle lui donne un bain chaud et qu’il y ajoute de l’eau bouillante sans que l’enfant ne réagisse. Il faudra plusieurs semaines à Victor pour prendre conscience du froid (d’où l’intérêt de s’habiller quand il se lève le matin) et du chaud (d’où l’intérêt de rester à l’abri d’une maison calfeutrée quand l’été arrive chez nous).

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Nous avons tout rouvert en grand vers 20 h pour laisser entrer le frais du soir. Charlot est resté allongé à côté de nous sans montrer aucun signe d’inquiétude pendant que nous prenions le café après manger près de la piscine. Le temps où il acceptera qu’on le caresse n’est plus très loin.

Très belle journée à vous

4 Replies to “Ma qué calor”

  1. valentine Post author

    « Charlot est resté allongé à côté de nous sans montrer aucun signe d’inquiétude… ». Ah ben ça alors, c’est une grande victoire!

    J’adore l’atmosphère qui se dégage de la 2ème et 4ème photo! Douceur, langueur, quiétude 🙂

  2. anti Post author

    « Ma qué calor »

    Et dire que je suis aussi passée le bien nommé mas du cagnard, dont je ne retrouve pas la photo. Ce sera pour une prochaine fois 😉

    anti, tant pis !

  3. sylvana Post author

    Par expérience, j’ai souvent constaté ces petites douleurs articulaires qu’ont les chatons. C’est assimilé à des « crises de croissance », c’est sans gravité. La moitié d’un tolfédine 6 mg (c’est le doliprane du chat -chien 20 mg- Dr Lacroix) j’en ai toujours dans ma pharmacie. A donner 3 jours consécutifs. Si la douleur ne passe pas, il faut consulter. Gus (le tout gris si je ne me trompe pas de nom) a eu la même chose. Il était abattu, ne jouait plus, et paraissait fiévreux, au bout de quelques jours, les douleurs articulaires avaient disparu. C’est plus courant que ce qu’on croit, enfin c’est peut-être le fait d’ avoir beaucoup de chatons à la fois qui fait aussi que je le constate souvent. En tout cas nos chatons (les autres aussi) savent s’économiser durant ces grosses chaleurs. C’est des siestes à n’en plus finir jusqu’ à 18/19 h !

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