Il donne sa fortune pour être heureux

Vu dans 20 Minutes

Karl Rabeder, millionnaire autrichien de 47 ans, a décidé de renoncer à toute sa fortune, à savoir 3,4 millions d’euros. La raison est simple: être riche le rend malheureux.

Tout doit disparaître. L’homme d’affaire, originaire de la ville de Telfs, a décidé de mettre ses biens de valeurs en vente. Et la liste est longue: sa luxueuse villa avec lac, sauna et superbe vue sur les Alpes, sa ferme en Provence, son mobilier et accessoires de bureau. Ses six avions-planeurs et son Audi A8 ont déjà trouvé preneurs.

Le produit des ventes sera intégralement reversé à des œuvres de charité qu’il a lui-même mis en place en Amérique du Sud et en Amérique centrale. «L’idée est de ne plus rien avoir. Absolument plus rien», a-t-il affirmé au Daily Telegraph. Selon lui, «l’argent est contreproductif, il empêche d’être heureux».

Son projet est d’aller vivre dans sa petite cabane de bois dans les montagnes ou, pourquoi pas, dans une simple chambre meublée dans la ville d’Innsbruck.

Source : Un millionnaire autrichien renonce à sa fortune.

18 Replies to “Il donne sa fortune pour être heureux”

  1. ramses Post author

    Pauvre petit homme riche, qui pense qu’en devenant pauvre il va être heureux…

    Même le bonheur a un prix…

  2. ramses Post author

    Miss, si pour lui être riche (encore que 3,4 millions € soit plutôt une « richesse modeste »…) le rend malheureux, rien ne dit qu’être pauvre le rendra heureux…

    «l’argent est contreproductif, il empêche d’être heureux»… Pas du tout d’accord ! D’ailleurs, les pauvres en savent quelque chose…

  3. ramses Post author

    Comme en tout, il faut rechercher un juste milieu : donner le superflu et conserver de quoi assurer son autonomie… L’Etat, par les impôts, taxes et contributions diverses, opère par ailleurs une redistribution obligatoire…

  4. anti Post author

    « La bonne nouvelle, c’est qu’il y a aussi des gens riches qui ne donnent rien à personne et qui sont heureux. »

    C’est pas forcément une bonne nouvelle, au contraire, des êtres riches et égoïstes et qui s’en trouvent heureux ben, qu’ils crèvent dans le crash de leur jet privé ceux-là !

    Pour en revenir à notre ami (sur Facebook),

    AFP – 18/05/2009 | Mise à jour : 11:20 | Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection

    Un entrepreneur autrichien va vendre sa somptueuse villa tyrolienne par tirage au sort pour financer une organisation non-gouvernementale (ONG) spécialisée dans le micro-crédit pour aider les régions en développement, rapporte ce lundi le quotidien Der Standard.

    Karl Rabeder, 47 ans, a mis en vente 21.999 coupons à 99 euros. Le vainqueur du tirage au sort, qui aura lieu sous le contrôle d’un huissier, remportera la luxueuse résidence de 321 mètres carrés avec piscine, érigée sur les hauteurs de Telfs (ouest) avec vue sur les sommets alpins du Tyrol, et évaluée à 1,6 million d’euros.

    Le vendeur, qui permet à certains candidats d' »essayer » la villa durant une nuit, a indiqué vouloir affecter le produit de la vente à l’ONG MyMicroCredit qu’il a fondée récemment pour contribuer au développement des régions pauvres .

    Lui-même issu d’un milieu très modeste, M. Rabeder a indiqué vouloir entamer une « nouvelle vie » après avoir fait fortune dans les fleurs artificielles et les accessoires pour la maison.

    « J’ai longtemps cru que plus d’argent et plus de luxe signifiaient automatiquement plus de bonheur », a-t-il confessé. Il a précisé qu’il allait emménager dans un simple appartement locatif d’où il gérerait son ONG.

    La vente d’une maison par tirage au sort est légale en Autriche pour les particuliers et jouit d’une popularité croissante dans le pays depuis plusieurs mois.

    J’aime bien l’idée d’avoir le courage de prendre des virages dans sa vie, quels qu’ils soient. Ça me rappelle aussi ce trader qui a tout plaqué pour devenir moine.

    mardi 14 octobre 2008
    Le renoncement Un exemple contemporain.
    Comme quoi la lecture des journaux et équivalents peuvent illustrer le lamrim, en fonction du regard que l’on porte sur eux. Quand un trader quitte tout pour devenir moine

    Samedi 11 octobre, 12h04
    AFP Maureen COFFLARD

    Passé des salles de marchés aux cités populaires, l’ex-trader millionnaire Henry Quinson, aujourd’hui moine et éducateur dans les quartiers pauvres du nord de Marseille (sud-est), vit sa reconversion comme une quête de sens, loin de la crise financière.

    « Je me rends compte que j’ai vécu dans trois lieux qui font fantasmer les gens parce qu’on en parle beaucoup et que très peu de gens les connaissent: une salle de marché, un monastère et une cité HLM (logements populaires), ça donne une forme de continuité à mon itinéraire », dit-il.

    Il y a près de vingt ans, à 28 ans, ce Franco-Américain abandonnait une augmentation de 30% et un confortable bonus offerts par la banque Indosuez où il travaillait pour se retirer dans un monastère.

    Cette décision avait stupéfait ses proches et sa hiérarchie, persuadée qu’il partait à la concurrence pour une offre plus lucrative.

    Mais le dieu-dollar ne séduisait plus ce jeune financier élevé à New York dans une famille pratiquante, qui décida, la « trouille au ventre », de rejoindre l’abbaye cistercienne de Tamié, dans les Alpes, pour se consacrer à la prière et à la fabrication de fromage.

    C’est juste avant cette retraite de presque six ans qu’il eut une vision: « Je me suis vu à Marseille, où je n’étais jamais allé, où je ne connaissais personne, entouré d’enfants maghrébins à qui je faisais l’école ».

    Vision devenue réalité en 1996 avec son arrivée dans les quartiers Nord et la création de la fraternité religieuse St-Paul dans une cité dont 70% des habitants sont musulmans.

    Avant cela, il s’est « débarrassé » de ses millions en les cédant à différentes associations et non à l’Eglise catholique. « C’est bien de faire des discours sur les pauvres, mais c’est encore mieux d’en faire partie », explique-t-il.

    Dans l’appartement qu’il partage dans la cité avec l’un des quatre moines de sa fraternité, son quotidien mêle prières, cours d’anglais, soutien scolaire aux enfants, écoute, mission d’écrivain public et aide aux étudiants pour décrocher des bourses d’étude.

    Ce moine moderne, maniant avec autant d’aisance l’humour que les références bibliques, estime que l’argent « perturbe la relation avec les personnes » et préfère « faire de l’éducatif ».

    « Si un jeune vient chez nous trois jours par semaine pendant dix ans, il va non seulement faire des progrès scolaires mais sa vision du monde va être transformée », juge-t-il.

    Ce qui lui manque le plus de sa précédente vie, ce n’est ni l’argent, ni l’effervescence des marchés mais… les femmes: « peut être la plus grande souffrance », avoue-t-il.

    Sur la crise financière, il reste philosophe. « Un gros rhume pour le marché », tranche-t-il, estimant qu’il « y a toujours eu des crises même si celle-ci est particulièrement grave ».

    « J’ai conseillé à tous ceux qui me le demandaient il y a un an de complètement sortir du marché d’actions, je ne sais pas s’ils m’ont écouté », sourit-il.

    « Aujourd’hui mon salaire annuel de professeur à l’Education nationale correspond à une prime mensuelle de mon salaire de trader à l’époque », mais, poursuit-il, « j’ai infiniment plus de pouvoir en tant que professeur qu’en tant que trader », car « la vraie richesse, c’est l’éducation », « seule apte à changer le monde ».

    http://anecdotesbouddhistes.blogspot.com/2008/10/le-renoncement.html

    anti

  5. Adele Riner Post author

    C’est bien beau tout ça, joli conte en tout cas. Mais je veux bien revoir le bonhomme dans deux ans quand il se demandera le 25 du mois comment payer sa facture d’électricité ou offrir du bœuf ou du poisson une fois par semaine à ses enfants…
    En attendant il peut venir s’installer près de chez moi, il y a une « maison » à vendre pour des nèfles, je lui offrirai des œufs et des confitures…

  6. ELISABETH Post author

    C’est.tellement.tentant.quand.on.voit.toute.cette.fortune.. Il.y.a.des.familles.qui.sont.dans.le.besoin.voir.endettées.comme.la.mienne.. Je.me.dis.:.A.quand.un.milliardaire.qui.voudra.bien.faire.donation.de.sa.fortune.à.des.familles.dans.le.besoin.???
    C’est.peut-être.rêveur.mais.bon.rêvons…

  7. Anna Galore Post author

    Il en existe, fort heureusement. Ceux dont nous avons eu l’occasion de parler sont rassemblés dans une section que vous pouvez consulter en cliquant sur « milliardaires humanistes » à la fin de l’article ci-dessus (après le mot « Tags »).

    Et, en dehors de ces cas un peu exceptionnels, il y a une masse considérable de gens qui n’ont rien de milliardaires et qui font des dons à longueur d’année à des associations caritatives ou humanitaires, à commencer par celles qui agissent en France pour aider les personnes dans le besoin.

  8. ramses Post author

    Elisabeth,

    Il semble qu’il y ait 7 millions de personnes vivant en France en-dessous du seuil de pauvreté…

    Les 3,4 millions € du Monsieur, ça représente 50 centimes d’euro par personne…

    Je vous souhaite de tout coeur de parvenir à surmonter vos difficultés.

  9. allan guit Post author

    parfois l imposible est vraix donner sa fortunne pour atteindre la paix du coeur
    et vivre comme son coeur le desir.

    L HOMME DE BIEN NE CHERCHE POINT A SELEVER AU DESSU DE L HOMME MAIS DE LUI MEME.
    il est vrais un petit rien parfois vaux son pesant d or
    merci a vous

  10. Lila Post author

    Bien que je vive dans la précarité, je me dis que quelque part cet homme a certainement raison, on a vu des gens célèbres ou pas, riches, loin du besoin et pourtant ils n’étaient pas heureux.

    J’ai un vécu lourd, pourtant, élevant seule mes 4 enfants, leur père absent ce rengorgeant de son salaire, de sa maison, de sa dernière voiture neuve acheté comptant. Bien qu’il me doive 4 pensions alimentaires, il se moque de moi, les enfants ont grandi, je suis fière d’eux, j’ai pourtant galéré, j’ai maltraité mon corps, j’ai travaillé dans des vignes, quand il gelait, ou sous une chaleur de plomb, j’ai fait des vide-greniers pour vendre leurs, nos vêtement, cd, livres, bref de quoi faire un caddy le lundi, j’avais beaucoup d’amis, que de belles rencontres.

    Le père me dénonçait aux impôts, à la CAF et disait à nos enfants, travaillez à l’école sinon vous finirez comme votre mère nulle, et juste bonne à faire des vide-greniers, pensant qu’il n’y avait que des gens pas ou peu fréquentables, et encore à ce jour je ne sais et ne veux pas savoir ce qu’il a voulu dire.

    J’ai rencontré des peintres, des artistes qui m’ont donné l’envie d’écrire. J’ai une amie, c’est ma Brigitte Bardot, aussi belle qu’elle et elle sauve des chiens de la maltraitance ou de l’euthanasie, des personnes que j’ai rencontrées étaient merveilleuses et m’ont beaucoup apporté, une belle énergie, et une image de moi, positif, face à ce que mes enfants entendaient de leur père et belle-mère.

    Aujourd’hui, je n’ai pas entendu mon corps qui gueulait et il s’est brisé, je suis invalide, avec une petite pension d’invalidité de 640€, il est évident que si j’avais 200 ou 400 euros de plus par mois, je ne serais pas obligée d’aller à la boutique alimentaire pour avoir de quoi me nourrir.

    Mais quand je vois l’amour dans les yeux de mes enfants, quand ils me disent maman on est grands mais on a encore besoin de toi, et on ne te le dit pas toujours assez, merci pour être la maman que tu es. Cela peut vous paraitre prétentieux, alors que non, je ne voudrais en rien échanger ma place à la sienne.

    Son fils lui a dit cette chose terrible « que pour lui que c’est qu’un sale crevard, et quand il sera vieux, avec sa couche, et bien qu’il le regarde bien, car jamais il ne pousserait son fauteuil ». Si un de mes enfants m’avait dit une chose aussi terrible, j’en serais morte…

    Voilà la conclusion, la richesse celle du coeur est en nous, on la transmet, on la donne, pour que nos enfants puissent la transmettre à leur tour. L’argent il ne l’emmènera pas dans sa tombe et ce jour il n’y aura personne… et il sera passé à côté de l’essentiel, la vie, l’amour, les éclats de rire des enfants, partager leurs petits secrets, être là quand ils ont besoin tout simplement de nous, et l’argent avec ou sans, je le confirme, on peut le donner, même si vous vous couchez le soir, en vous disant « mon dieu comment je vais faire et avec quoi rentrer du bois »… Et le lendemain est un autre jour, et les anges gardiens, surtout quand on a perdu un enfant, ils ne nous quittent pas et entendent nos prières.

    Ce Monsieur est un grand seigneur et a compris le sens qu’il a voulu donner à sa vie, et si il est heureux, en rendant d’autres personnes à travers des associations, heureuses, il a tout compris je pense à la vie.

    Cordialement

  11. sapotille Post author

    Ce Monsieur est un grand seigneur et a compris le sens qu’il a voulu donner à sa vie, et si il est heureux, en rendant d’autres personnes à travers des associations, heureuses, il a tout compris je pense à la vie.

    Lila, je pense que les dernières paroles de votre très fort et beau témoignage, que je garderai désormais en moi avec respect, sont vraiment le coeur de toute existence humaine.. merci encore de tout coeur

  12. monilet Post author

    Sap., comme te « suis » un peu , parfois, tu m’as donné l’occasion de lire l’émouvant témoignage de Lila : quelle leçon !
    Je t’en remercie et salue Lla très humblement pour son courage extraordinaire et sa générosité.

  13. anti Post author

    Merci infiniment pour votre témoignage Lila porteur d’espoir. Quelle mère ayant traversé de grands moments de solitude ne se sentirait pas concernée par vos propos ? Je suis résolument heureuse pour vous. J’espère que nous aurons l’occasion de vous lire sur le blog à d’autres occasions.

    Belle journée à vous et encore merci.

  14. valentine Post author

    Que ces graines d’amour que vous avez plantées tout autour de vous continuent à vous porter sur le chemin de la vie. Merci Lila pour votre courage.

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