Le massacre de la Saint Valentin

Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin. L’occasion de ne PAS souhaiter bonne fête à qui que ce soit. Pour ceux qui ne sont pas amoureux ou qui ont perdu l’être cher, ce serait déplacé. Et pour ceux qui sont amoureux, c’est la fête tous les jours.

Je vais plutôt vous parler d’un anniversaire : celui du massacre de la Saint-Valentin.

Retour sur l’histoire de petits maux qui ont mal tourné.

La personne qui l’a commandité est bien connue sur le réseau dont elle se croit volontiers le centre. Il s’agit d’une créature sans scrupules sous des dehors faussement amicaux, prête à toutes les trahisons pour mieux régner sur son territoire.

Jugeant dangereuse l’ascension de son plus proche soutien, elle monte un plan machiavélique pour l’anéantir. Elle voit dans l’élimination de cette concurrence supposée la solution aux menaces qui pèsent sur tout ce qui fait sa vie.

Elle prend donc la décision d’anéantir toute la bande qui tourne autour de l’étoile montante qui lui fait trop d’ombre et qui réunit autour d’elle ce que notre caïd considère être des fanatiques au sectarisme provocant qu’il faut faire taire.

Pour y parvenir, cette petite frappe qui se prend pour une grande s’allie avec un fulminateur sur le déclin. Il se fait un peu prier mais accepte finalement d’être le porte-flingue, trop heureux de faire un carton. C’est un spécialiste du genre, un compulsif des coups foireux.

Le plan semble simple : attirer ses cibles dans un lieu bien choisi et les abattre de la façon la plus spectaculaire possible.

Tout semble se dérouler exactement comme prévu, en ce 14 février fatidique. Mais le massacre ne se passe pas aussi bien qu’escompté. Les victimes sont certes nombreuses, mais ce ne sont pas les bonnes. La fameuse étoile montante et ses proches en réchappent, sans une égratignure.

Comment? Grâce à une fuite imprévue. Comme dit Sun Tzu, la meilleure façon de vaincre un ennemi perfide, c’est d’être informé de son prochain coup.

Ce dénouement n’est pas si surprenant, quand on sait que Saint Valentin était connu pour échapper à la « maladie de la Chute ».

La chute… Plus dure elle a été pour l’araignée qui se croyait au centre de la toile et sa marionnette, furieuse d’avoir été ramenée au rang d’attrape-mouche.

Pour plus d’info : Massacre de la Saint Valentin

Toute ressemblance entre ces évènements parvenus le 14 février 1929 et un autre 14 février plus récent ne pourraient être que pure coïncidence. Qui serait assez bête pour vouloir reproduire un plan qui n’a pas marché… Peu importe, en fait. Ceux qui se tirent une balle dans le pied finissent par sombrer dans l’oubli ou le pathétique.

Et d’un mal, on peut toujours faire un bien et même un mieux. Rien n’est figé.

Les temps changent.

Comme le disait Beaumarchais, « le vent qui éteint une lumière allume un brasier ». Il arrive même que ce soit un immense feu de joie, comme celui que représente ce blog.

Alors, aujourd’hui comme tous les autres jours, réjouissons-nous de tout ce qui fait nos vies.

Très belle journée à tous

22 Replies to “Le massacre de la Saint Valentin”

  1. anti Post author

    Quelle belle journée ! Ah ! tiens ? Y’a eu un massacre ce jour là ? Moi qui croyais que c’était une mauvaise blague.

    En tous les cas, le coup de l’arroseur arrosé est très bien.

    J’aime assez l’idée de la grosse enflure de sa race qui se prend les pieds dans les filets de son propre piège qui pue la morue à 100 mètres.

    Entendre parler de Al Capone et de truc qui pue me rappelle le bon vieux « Qui veut la peau de Roger Rabbit » et les fameuses fouines. Trop bien.

    anti, J’ai 6 cas de Roger.

  2. startine Post author

    Là j’avoue que je ne capte pas tout car je n’étais pas là au début de l’histoire…

    Enfin, en lisant entre les lignes, je devine vaguement qu’un jaloux et un fâcheux ont cherché à vous flinguer bloguiquement…

  3. Lilieslay Post author

    bah moi j’continue de penser que si j’avais pas été là, ça ne ce serait pas passé. Je ne me culpabilise pas, parce que ça sert à rien, mais j’ai grandi.

    Un cap a été franchi, me concernant :

    1) rester toujours soi-même
    2) se libérer du regard de l’autre
    3) respecter les différents points de vue, modes de vie, etc. A chacun son trip. Mais encore et tjs rester soi-même.
    4) aimer du mieux qu’on peut, sans non plus chanter « cuicui les petits oiseaux », aimer tout simplement.
    5) eh puis rester sincère avec l’autre. Si on ne l’est plus, faire une pause, se remettre en question et discuter ensuite, si c’est possible.

    bon y en aurait sûrement bien d’autres… mais j’ai plus l’inspiration. Toujours est-il que ça fait quasi un an que j’me sens plutôt COooooooOL………….

    bizàtous.

  4. Anna Galore Post author

    Slay, je te confirme: toute cette histoire n’a strictement rien avec toi. Le « plan » était en route bien avant toi et il s’est déroulé en dehors de toi, nous en avons les preuves concrètes.

    Pour le reste, nous sommes tous d’accord : ce qui compte c’est que plein de belles choses sont arrivées depuis.

  5. anti Post author

    Pas mieux ! Laisse tomber ma grande Saly (lol), l’a jamais pu me saquer la grande dame depuis qu’on se connaît, c’est dire (en terme de temps).

    C’est marrant d’ailleurs, je suis la seule personne auprès de qui elle n’a pas essayé de faire son numéro de pleureuse après notre départ. Curieux non ?

    anti

  6. LilieSlay Post author

    non mais grâce à ça, j’ai grandi. 🙂 Et ne t’en fais pas miss, je savoure les moments. Je me sens bien. Et surtout pas dépendante d’un forum, ni d’internet. Je reste comme je suis. Ca m’aide aussi, tout ça, dans ma relation avec les gens que j’ai pu côtoyer dans le milieu de la musique. Comment dire, j’essaye de rester « authentique ». Plus jamais me vendre, ou croire que je dois changer, etc. C’est fini. Je suis ce que je suis… J’aime lire, j’ai trois gosses, j’aime ma vie, c’est pas show-bizzz mais c’est « moi ».

    En bref, ne rien attendre, avancer et finalement, ainsi, tout arrive…

    Gros bisous à tous. 🙂

  7. startine Post author

    A LilleSlay :
    « Plus jamais me vendre, ou croire que je dois changer, etc. C’est fini. Je suis ce que je suis… »

    100 % d’accord avec toi. Depuis longtemps, je suis ce que je suis, je ne cherche pas à plaire, et finalement le résultat, c’est que ceux qui accrochent avec moi sont des gens sympas ayant résolu tous leurs problèmes d’ego. On devient de vrais amis ou au moins de bons copains, avec des relations 100 % franches et sans arrière pensée.

    Ceux qui ne les ont pas résolu nous évitent, et c’est tant mieux.

  8. LilieSlay Post author

    Startine j’adhère à 200 % à ce que tu viens de dire. Désormais je suis exactement dans le même état d’esprit et qu’est-ce que je me sens Bien. Avec un grand « B » ! >O

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