Navacelles, le sanctuaire

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Nous avons passé la journée d’hier, Anti, Enzo et moi, au cirque de Navacelles, superbe site au cœur des Cévennes à environ deux heures de route de chez nous. Le mot Navacelles vient du latin Nova Cella, le nouveau sanctuaire, probablement en rapport avec l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert.

Depuis Nîmes, deux routes sont possibles, l’une en faisant une boucle par Montpellier et en remontant par l’autoroute jusqu’au Caylar puis par les petites routes jusqu’au site proprement dit et la seconde, entièrement par des routes sinueuses à travers les gorges et les plateaux en traversant Sauve, Saint-Hyppolyte-du-Fort, Ganges, Le Vigan et Navacelles. Nous avons choisi, bien entendu, la seconde, beaucoup plus belle.

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Et bien nous en a pris, puisque sur notre trajet, un peu après Ganges, nous sommes tombés sur une très jolie cascade où nous avons fait une pause d’une trentaine de minutes avant de poursuivre. Nous sommes arrivés en surplomb du cirque vers 13 h et avons pris notre pique-nique face aux méandres de la Vis (note pour José : oui, la Vis est bien serrée, nous pouvons le confirmer).

DSCN9214b.jpgLe ciel était rapidement changeant, alternant grand beau et nuages gris mais nous n’avons pas eu une seule goutte de pluie pendant toute notre promenade. En revanche, nous étions très contents d’avoir prévu des vestes, il faisait autour de 10° à peine.

Après notre repas, nous avons suivi un petit chemin de pierre qui descend jusqu’au village. tout en marchant, nous avons ramassé des tas de cailloux qui nous semblaient beaux ou qui portaient des traces d’ammonites fossilisées. Le mot « ammonite » vient du nom du dieu égyptien Amon, le bélier, en raison de leur ressemblance avec les cornes de cet animal.

Arrivés en bas, nous avons fait un petit break dans un troquet pour nous désaltérer puis erré dans les très jolies ruelles du village qui compte, nous a dit le vendeur de fossiles chez qui nous sommes passés, une vingtaine d’habitants à peine.

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Pour le retour, nous avons suivi un autre chemin de pierre sur la crête en face de celle par où nous étions arrivés, jusqu’à rejoindre la route pour les quelques centaines de mètres restants.

En tout, notre petit périple a duré environ trois heures. On se sentait légèrement vermoulus à l’arrivée – à nous les courbatures pendant les deux ou trois jours qui viennent – mais vraiment très contents de notre promenade.

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A peine étions-nous bien installés dans la voiture que la pluie se mettait à tomber. Cela ne nous a pas empêchés de nous arrêter dans la montée d’en face : de superbes vautours tournaient dans le ciel.

Ils sont probablement originaires du causse Méjean où toute une colonie a été acclimatée depuis dix ou quinze ans. Le causse est à peine à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau (ce qui est en général leur façon de se déplacer, aux vautours, hu hu). Anti mettra en ligne quelques photos d’eux prises en gros plan grâce à son zoom beaucoup plus puissant que celui de mon appareil.

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Le causse, justement, voilà une autre destination où nous nous rendrons prochainement mais là, on prévoira plusieurs jours pour bien profiter de ce site hors du temps et des gorges du Tarn pour une descente en kayak, disons d’ici l’été.

Très belle journée à vous

One Reply to “Navacelles, le sanctuaire”

  1. anti Post author

    Ce fût une magnifique journée ! Tout y était, ni trop chaud, ni trop froid, le pique-nique, la bonne humeur, la bonne troupe enjouée, un paysage majestueux et pour finir : l’apparition des vautours !

    Encore !!!

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