Treize envies de plus, top départ

Je n’ai pas pu me retenir. Quand ça vient du plus profond de soi et que c’est très fort, il faut que ça sorte. Alors voilà, hier après-midi j’ai écrit la première nouvelle de J’ai treize envies de plus, mon nouveau recueil érotique. Je vous en ai raconté le thème dans ma note d’hier.

Le plus simple est de vous en donner le début en avant-première. Du moins jusqu’au point où la lecture reste tous publics. Pour la suite, il faudra attendre un peu. Mais vous connaissez le proverbe : plus c’est long, plus c’est bon.

En bonus, pour vous aider à patienter, voici une première maquette de la couverture du recueil. La photo a été prise en éclairage naturel, la lumière venant d’une fenêtre située à l’arrière-plan, que j’ai occultée sur l’image finale pour mieux mettre en valeur l’essentiel.

j13edp une.jpgLa citation qui ouvre le recueil provient d’un morceau d’Erik Satie intitulé « Je te veux », dont les paroles ont été écrites par Henry Pacory.

Je te veux
Je n’ai pas de regrets
Et je n’ai qu’une envie
Près de toi là tout près
Vivre toute ma vie
Que ton corps soit le mien
Que ma lèvre soit tienne
Que ton cœur soit le mien
Et que toute ma chair soit tienne

Et maintenant, les premières lignes de la première nouvelle…

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Tout le monde peut se tromper

Se tromper est humain, persévérer est diabolique (proverbe latin)

Nous avons fait la connaissance de Marion et Roberto l’été dernier sur une plage de la Grande-Motte. C’est lui qui m’a abordée. Le latin lover typique, beau comme un dieu, yeux bleus, sourire lumineux et voix de velours avec un petit accent irrésistible même s’il parlait parfaitement français. J’ai bien vu que mes seins nus lui plaisaient beaucoup, il ne faisait pas beaucoup d’effort pour ne pas les regarder, mais c’était avec un tel naturel, une telle sincère admiration que j’ai trouvé cela plus flatteur que balourd. Et puis il était parfaitement correct, il ne me draguait pas, d’ailleurs au bout de trois phrases il me proposait déjà de me présenter Marion, sa très jolie femme qui était aussi blonde que j’étais brune. Elle avait moins de poitrine que moi mais elle avait un corps superbe. Presque autant que le mien. En plus, moi, j’avais des yeux verts alors que les siens, ils étaient banalement marrons.

Bref, ils cherchaient un bon restau sur la plage parmi les paillotes plus ou moins toc qui proposaient leurs services et ils se demandaient si je pouvais les aider à choisir. J’ai appelé Greg et dix minutes plus tard, nous nous sommes retrouvés tous les quatre autour d’une excellente table face à la mer.

Les deux tourtereaux venaient de s’installer dans la région, après avoir habité dans le Nord pendant des années. Dans les mois qui ont suivi, nous nous sommes revus régulièrement chez les uns ou les autres et nous sommes vite devenus de très bons amis.

Pour les vacances de Noël, ils nous ont proposé de louer à quatre un chalet équipé de tout le confort moderne, près de La Clusaz, en Haute-Savoie. Les derniers préparatifs se sont précipités dans une douce euphorie. Nous avions certes l’intention de skier et de profiter des paysages enneigés, mais encore plus de faire la fête aussi souvent et longtemps que nous le pourrions. Deux jours avant le départ, Marion et moi sommes allées ensemble chez l’esthéticienne pour nous faire pomponner et épiler de partout. Pendant ce temps, nos chers et tendres faisaient un stock d’alcool digne d’un abri antiatomique haut de gamme.

Nous sommes arrivés au chalet en fin d’après-midi. Il était bien trop tard pour aller se balader dehors. Nous avons déchargé nos affaires vite fait, visité rapidement les lieux – très chouettes, avec les sols, les murs et les plafonds entièrement en bois – lancé une belle flambée dans la cheminée du séjour et décidé qu’il était une heure raisonnable pour commencer l’apéro. Greg a connecté son PC portable sur la wifi, l’a relié à l’ampli et a lancé une playlist dans le style Buddha’s Bar.

Nous n’avons pas vu la nuit tomber. Au bout de deux heures, il commençait à faire bien chaud. On s’est débarrassés de nos gros pulls et j’ai bricolé vite fait avec Marion une bonne fondue savoyarde. Enfin, bonne, je ne pourrais pas l’affirmer mais nous étions déjà suffisamment imbibés pour qu’elle nous semble parfaite, surtout qu’on n’avait pas lésiné sur le Chignin-Bergeron.

Quelqu’un a sorti en digestif une bouteille de génépi des pères chartreux, histoire de finir de nous immerger dans la culture locale. On l’a séchée vite fait et on a dégainé les alcools forts – rhum arrangé, vodka herbe de bison, ce genre de choses.

Je ne sais plus qui a proposé de faire une partie de strip-poker, ça nous a semblé à tous une idée géniale. Dans les rires et les allusions égrillardes, Greg s’est installé en face de Marion et moi, en face de Roberto, on a trouvé ça plus excitant.

(A suivre…)

Très belle journée à vous

7 Replies to “Treize envies de plus, top départ”

  1. valentine Post author

    Ah ben oui pardi! Un latin lover aux yeux bleus et à la voix de velours, je veux bien me tromper aussi. Dommage de se priver!

    Top of the pop la couverture! J’adoooooore 🙂

  2. Colors Post author

    Je n’ai qu’une envie, dire que la couv’ est très classe et j’ai treize envies encore de voir derrière.

  3. Kolofou Post author

    Bonjour, Anna, je viens de finir de lire le dernier livre de la 3° trilogie.
    Que du bonheur, J’ai littéralement dévoré en quelques jours d’affilé, les 9 volumes.
    Je vais attendre avec impatience de pouvoir vous relire !!
    Amicalement

  4. Anna Galore Post author

    Merci beaucoup et merci d’être venu le dire ici ! Voilà qui me fait très plaisir 🙂

    Pour vous aider à patienter, vous pouvez passer au dixième roman en ligne, « Le soleil sous la Terre », et aux deux recueils de nouvelles érotiques (« J’ai treize envies » et « J’ai encore treize envies »).

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