Langues d’échange

Avant tout: bon anniversaire, maman. C’est moi qui t’ai appelée en premier ce matin, yes !

Aujourd’hui se tient le forum du multilinguisme, organisé par le ministère de la culture. Un grand pince-fesses plus gesticulatoire que réellement utile pour promouvoir l’idée que nous devrions être de plus en plus nombreux à pratiquer couramment plusieurs langues en dehors de notre langue maternelle.

Ma maman participera à ce forum. Elle est traductrice, elle travaille principalement pour Amnesty. Elle maîtrise l’anglais et le russe, et parle assez bien l’italien et l’arabe. Mon papa est du même acabit (anglais, espagnol, arabe, hébreu… plus le patois toulousain). Au Moyen-âge, les lettrés parlaient couramment, en plus de leur langue maternelle, le latin et le grec et très souvent ils y ajoutaient l’hébreu, l’arabe et l’araméen.

Quant à moi, je n’en parle qu’une couramment, l’anglais. Bon, je connais des injures dans une bonne vingtaine d’autres langues (j’ai beaucoup voyagé) mais je ne sais pas si ça compte. Avec Anti (qui parle anglais et allemand), on va se mettre au tibétain.

Très belle journée à tous

14 Replies to “Langues d’échange”

  1. anti Post author

    Très bel anniversaire à toi aussi ma caillounette.

    Pour les personnes que je connais où que j’ai rencontrées dans ma vie, le multilinguisme a le vent en poupe et ça devrait aller de mieux en mieux si on considère l’augmentation de la mobilité géographique des gens.

    « Je trouve ça toujours surprenant qu’il faille promouvoir ce qui me semble être une évidence et même une nécessité »

    Anna pourra nous expliquer ce qu’on appelle « La zone d’évidence », sorte d’angle mort. Une chose est tellement évidente qu’on le dit pas. On n’en parle pas et ça devient vite la zone.

    Ah, ma Biche, je parle aussi espagnol. Bon ok, j’ai appris à la escuela y ça fait mucho tiempo 😉

    anti

  2. Bloody Nasdrovié ! Post author

    Comme a dit MissY c’est une évidence mais il faut que l’Homme craint tout ce qui est trop simple…

    Perso, je regretterais toujours de ne pas connaître la langue russe et l’arabe ; quand je les entends, je trouve que les sons roulent et ronronnent, claquent et feulent… Bwef ! que du bonheur !

    N’empêche vers le 4h du mat ‘ si on me réveille violemment je maîtrise l’Araméen il paraît…. 😀

    Bloody, soupe de langues à tous les repas.

  3. Bloody en manque Post author

    PS : vous excuserez les fautes et les mots qui manquent mais je suis en manque de caféine…

  4. Anna Galore Post author

    Ah oui, tiens, j’ai fait du russe pendant plusieurs années et un peu d’hébreu aussi mais j’ai quasiment tout oublié.

    Le russe, ça ressort si j’ai une alcoolémie suffisante ou si je suis en mode parade amoureuse mais uniquement avec Anti (suite à un visionnage inoubliable de « Un poisson nommé Wanda »).

    Anna, pirojki pajalousta

  5. anti Post author

    Mdrrrrrr !!! Ce Google m’éclate ! Je cherche « Zone d’évidence » puis « evidentia ex suppositione » et il me propose : « Essayez avec cette orthographe : evidentia ex suppositoire « … Curieusement, il me sort que « les termes de recherche spécifiés – evidentia ex suppositoire – ne correspondent à aucun document. »

    anti no souçaille.

  6. Adele Riner Post author

    Anglais courant, italo-espagnol hésitant – Bawi j’avais appris les deux en même temps alors forcément le résultat est un mixage approximatif. Le plus drôle, c’est qu’on me comprend très bien dans les deux pays, mais je fais toujours beaucoup rire ! un zest d’arabe en souvenir d’une passion torride avec un marocain beau comme un prince du désert…
    Ah oui, je maîtrise aussi de mieux en mieux le « mec bourré », gheuuuuh…

  7. Anna Galore Post author

    Le bourré, oui, c’est vrai, je maîtrise bien aussi et dans toutes les langues à la fois 🙂

    Anti? Euh… non rien 😎

  8. Sylvie Chéreau Post author

    Complètement d’accord avec vous… Je vis en Belgique et ici, comme ailleurs, connaître la langue de l’autre est un grand pas vers une cohabitation harmonieuse… En arrivant ici, bien qu’habitant en Wallonie (donc partie francophone), je me suis mise au néerlandais. De grens, « la frontière », est toute proche : on passe ainsi fréquemment d’une communauté linguistique à l’autre. C’est fou comme le fait de dire quelques mots en flamand (même si je ne suis pas encore très experte…) dégèle les relations et déclenche sourires et mots aimables. Sans oublier que la Belgique, dans les « cantons de l’est », est aussi germanophone, que l’anglais prend sa place un peu partout et qu’il y a aussi les parlers savoureux des différentes provinces… La Belgique, c’est gai (= « chouette ») !… Tot ziens…

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