Notre premier rendez-vous d’hier était avec Sylvia et José à Montpellier. Nous avions prévu de partir autour de 11h30 pour les rejoindre vers midi et demi, tranquillement. Nous avions donc tout le temps pour nous préparer. Mais avec neuf chats à la maison, l’imprévu est quasi certain. Alors que nous trainions dans la salle de bains pour finir de nous pomponner, Gwlad nous appelle à travers la porte et nous dit : « Maoré a une joue énorme ».

V’là aut’chose. On ouvre la porte et, de fait, Maoré dans les bras de Gwlad nous regarde avec une tête complètement dissymétrique, la joue droite enflée comme un ballon.

La bonne nouvelle, c’est que ça n’a pas l’air de le déranger du tout. A peine on le pose par terre, il court jouer avec ses frangins. On ne croit pas trop à un abcès, dix minutes plus tôt je jouais avec lui sur le lit et il n’avait rien du tout. Mais en s’échappant en courant, il s’est cogné au détour de la porte contre le pied d’Anti. Est-ce une grosse bosse ? Ou alors a-t-il voulu grignoter une guêpe qui l’a piqué de l’intérieur avant de disparaître ?

On décide de ne rien faire du tout, ça ne semble pas grave et on file vers Montpellier, en demandant à Anghbor de surveiller de temps en temps si ça n’empire pas.

Sylvia et José habitent tout près du centre, dans un très chouette appart, avec un séjour spacieux et lumineux, vraiment très agréable. Nous allons manger près de la Comédie. En repartant, on flâne un peu parmi les étals qui bordent l’allée en direction du Corum. C’est très coloré, on pourrait facilement se croire sur un marché exotique. Un petit coup de fil à Anghbor – Maoré a toujours une grosse joue mais ça a l’air d’aller.

Retour vers la Com’… On tombe sur un trio de danseurs hip-hop qui, en plus d’être bons sont drôles. Ils font intervenir des gamins de 3 ou 4 ans qu’ils choisissent dans le public et c’est vraiment hilarant quand les petits veulent leur piquer leur micro pour le lécher comme une glace ou leur prendre leurs casquettes pour frimer.

On revient à l’appart, où on reste à papoter tranquillement jusqu’au soir. Pendant qu’Enzo discute entre hommes avec José au bar, Sylvia fait les petites annonces immobilières de la région à la recherche de la perle rare. Ambiance relax, musique cool. Kéké joue avec Enzo, avec son os en plastique (celui de Kéké, pas d’Enzo). J’en profite pour piquer le PC de Sylvia et commencer à rédiger ce mot d’accueil, histoire de ne pas nous coucher trop tard après notre deuxième rendez-vous du jour.

Vers 19 h, nous reprenons la route pour aller à une trentaine de kilomètres plus au sud, chez Michel et Nina. Le ciel est gris depuis le milieu de la journée mais ça n’a aucune importance. Dans la maison, c’est arc-en-ciel permanent, Michel ne s’appelle pas Colors pour rien et Nina n’est pas la dernière pour ajouter encore plus de flammes aux couleurs. Un couple d’amis à eux était également de la fête et nous avons passé ensemble une soirée magnifique.

A notre retour, vers 2h30 ce matin, la joue de Maoré avait totalement désenflée.

Très belle journée à vous

Photos des enfants avec les danseurs prises par Anti, les autres par moi