Du champagne a été mis au frais

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Nous arrivons dans la dernière ligne droite de la fin du mois d’août. Cela fait au moins trente ans que je n’avais pas eu la possibilité d’avoir autant de vacances d’affilée – deux mois en été, le rêve.

Les circonstances qui ont permis cette bonne fortune ne sont pas forcément enviables mais cela n’a rien enlevé à mon plaisir de profiter avec gourmandise de cette longue parenthèse de farniente.

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Nos visiteurs de cette fin de semaine nous ont enchantés, petits et grands, de leur présence, chacun avec sa personnalité, les deux avec une égale richesse.

Robert est plus grave, ce qui ne l’empêche pas de rire. Jean-Gabriel est plus drôle, ce qui ne l’empêche pas d’être profond. Le premier est reparti vers son île de Groix hier dans l’après-midi. Le second va rester chez nous encore quelques jours.

Notre journée de vendredi avec Robert à la Grande-Motte était pleine de saveur, bien au-delà des quelques livres que nous avons vendus.

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Les moments un peu désertiques nous ont permis de bavarder, d’échanger et aussi, pour Anti et moi, d’aller de temps en temps nous baigner avec Enzo. La plage était bondée.

Dans la soirée, nous sommes tous sortis au restau, ados compris, à l’invitation amicale de Robert.

Nous avons beaucoup parlé de littérature, de façons d’écrire, d’expériences en tout genre. Jean-Gabriel prépare d’ailleurs un nouveau livre, nous aurons certainement l’occasion d’y revenir. Il a également écrit tout un tas de petits contes délicieux, beaucoup centrés sur le personnage de Mozart. Il nous en a lus plusieurs autour d’un petit déjeuner qui s’est étiré sur toute la matinée de samedi.

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Aujourd’hui, pendant que Sapotille fêtera son anniversaire dans sa grande maison au sud de Paris, nous célèbrerons en tout petit comité celui de Jean-Gabriel chez nous. L’amusant, c’est que nous étions tous les trois invités par Sapo mais que pour des raisons différentes, nous ne pouvions nous rendre chez elle. Et nous voilà à Nîmes à faire cet anniv parallèle, comme un satellite l’un de l’autre. Du champagne a été mis au frais.

Il va falloir qu’on s’occupe un peu de chercher où nous allons nous poser à partir de demain en Espagne, pour quelques jours avec Gwlad et Enzo. Ça devrait être facile. Notre seule contrainte est d’avoir accès, là où on sera, à une piscine et à la mer, et aussi d’être à moins d’une heure de route de Barcelone pour réaliser le grand rêve du moment de Gwlad : aller faire du shopping pendant une journée dans les rues de la capitale catalane.

Très belle journée à vous

Dernière photo d’Anti, les autres de moi.

5 Replies to “Du champagne a été mis au frais”

  1. Anna Galore Post author

    « où nous allons nous poser à partir de demain en Espagne »

    10h20, c’est fait, réservation prise. Demain matin, en route pour la Costa Brava et les boutiques de Barcelone !

  2. anti Post author

    Bonjour Terrevive 😉 Et jolie rétrospective de ces derniers jours Anna. Ça y est ! VA-CAN-CES !!! Youpie !!!

    anti, plus que ravie !!!

  3. sapotille Post author

    Ah!! Que oui! Pendant que vous étiez en comité restreint..et bien nous..on s’étendait un peu.. sur deux.. hum..allez trois jours 😉 un bon tiers des présents connaissaient aussi Jean-Gabriel et, ou la Galorie.. héhé… et auraient pu, de fait être Nîmois ce soir là également. Des instants d’une légèreté et d’une profondeur incroyables! Le partage à chaque seconde, un mouvement fluide et dense parcourus de complicités, rires et découvertes. Nous projetons déjà de nous retrouver tous, ceux qui se connaissent déjà et ceux qui viennent de se rencontrer.; Des ponts sont tissés, des projets se dessinent .. Tout cela dans une nature généreuse que nous sommes allés parcourir ensemble, le dimanche … marcher jouer caresser les rochers doux de la forêt..visiter l’Arbre.

  4. anti Post author

    Coucou vénérable Sapotille 😉

    Contente de lire ce beau récit. Quelle drôle d’histoire n’empêche que ces anniversaires fêtés en ce dimanche 21 août ! Il est trop tard ce soir pour t’appeler mais j’ai grand hâte de t’entendre nous conter tout cela de vive voix. La prochaine fois peut-être pourrons-nous faire le voyage pour être présents aussi physiquement ?

    Bises l’amie !

    anti

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