Mensonge et vie des bas

J’ai lu ce matin le nouvel article d’Anna sur le Post.fr intitulé : La Commission européenne va ouvrir une procédure d’infraction contre la France. De fil en aiguille, je suis arrivée sur un autre de ses articles : Qui ment ? Intéressante question en effet qui m’a donné envie d’approfondir cette question du mensonge. C’est quoi ? Pourquoi cela est-il si mal vu et surtout si mal vécu ?

L’article de Wikipédia qui lui est consacré est tellement bien fait que je le reproduis en partie ici comme base de réflexion.

Mensonge, un article de Wikipédia.

Le mensonge est l’énoncé délibéré d’un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Il ne faut pas le confondre avec la contre-vérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas cru ou fait, s’il avait su la vérité. En général, le mensonge s’oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise.

Plus précisément, mentir consiste à dire le contraire de sa pensée dans l’intention de tromper. L’intention de tromper permet de distinguer le mensonge d’autres usages faux de la parole, faits dans le but de divertir ou par pur procédé rhétorique (comme dans le cas de la litote). À ce titre, il est considéré comme un vice ou un péché par la tradition morale philosophique et religieuse, même si certaines formes de mensonges sont légitimées par quelques philosophes – comme Benjamin Constant, dans son célèbre débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Ainsi, certains mensonges sont punis par la loi, comme l’usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice.

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Photo : le mensonge est une pièce vide

Généralités

L’opposition vérité et mensonge est courante. La vérité étant une notion parfois difficile à définir de manière absolue, la notion de mensonge est elle-même floue. Le dicton toute vérité n’est pas bonne à dire renvoie aussi à l’idée que, peut-être, toute vérité n’est pas bonne à entendre et entraîne ainsi un bon mensonge, au moins par omission.

Morale et religion distinguent traditionnellement quatre sortes de mensonges :

* Le mensonge joyeux, énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Il est distingué toutefois lui-même de la simple plaisanterie de circonstance où les deux parties sont de connivence sans ambiguïté sur le fait que l’information mentionnée est fictive : morale comme religion cessent dès lors d’être concernées.

* Le mensonge officieux, que l’on énonce pour rendre service à autrui ou à soi-même. Ce mensonge est alors considéré comme plus ou moins grave, selon ce dont il s’agit et en fonction des circonstances qui l’accompagnent. Quand le mensonge officieux ne contient aucun élément nuisible, le sage ne le blâme pas chez autrui ; mais il l’évite pour lui-même.

* Le mensonge pernicieux, qui a non seulement l’effet, mais le but de nuire à autrui. Ce mensonge parfois nommé par la littérature mensonge malicieux, est naturellement considéré tant par la morale que par la religion comme le plus grave des trois. Ce point est commun aux cultures occidentale et chinoise.

* Le « mensonge blanc », qui vise à ne pas heurter autrui mais qui, néanmoins, lui ravit son autonomie; aussi appelé « mensonge pour ne pas faire de peine ».

Voilà à ce stade déjà pas mal d’éléments de réponse aux questions que je posais en introduction. En effet, le mensonge, dans tous les cas est fourbe.
Il sert à se moquer, à éviter le blâme autant dire à éviter d’assumer les conséquences de ses actes, il ôte l’autonomie d’autrui et se pose à la limite de la condescendance. Enfin, il est fait dans l’intention de tromper. Ce qui suit sur le mensonge par omission (le plus pernicieux à mes yeux) est très intéressant. Mais quand même ? Comment peut-on penser que prendre les gens pour des cons (leur mentir) peut-être utile et constructif pour une société, une amitié ou un couple ? Vite, la suite !

Causes du mensonge

Le mensonge peut être inspiré par : Le pouvoir (abus ; mais à quoi sert le pouvoir si ce n’est pour en abuser ?), l’amour de soi, la recherche de déstabilisation (qui peut être à des fins dites joyeuses ou pernicieuses), la peur, le mépris, l’orgueil, la jalousie, la haine, l’égoïsme, l’appât du gain, l’affection, l’amour (pour protéger l’être aimé, également vrai pour l’amitié), la honte, la gêne, etc.

Le mensonge et la vie sociale

On présente souvent le mensonge comme un mal. Dans une relation humaine libre, il n’a pas sa place. On peut par contre reconnaître son utilisation dans le cas où on doit agir pour sa propre survie physique ou psychologique ou, à défaut d’autres moyens, pour s’adapter à un environnement donné. Tout dépend des situations, des forces en présence voire des cultures. Il ne faut pas non plus confondre mensonge et pudeur qui elle, a pour but de ne pas agresser son interlocuteur, de faire passer la parole avant les actes et de rechercher une communication harmonieuse plutôt qu’une victoire.

Bernard Stiegler, dans son livre Aimer, s’aimer, nous aimer, considère, lui, que le mensonge est la pierre fondatrice des sociétés. Par exemple, selon lui, l’adoption universelle du calendrier grégorien est un mensonge puisque les différents peuples feignent d’accepter la naissance du Christ comme élément initial, mais cela permet les échanges entre les peuples, la construction de conventions communes.

On prête tantôt à Napoléon, tantôt à Winston Churchill la phrase : « L’histoire est un mensonge que personne ne conteste ».

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Photo Ben mensonge

Politesse, diplomatie et vie de couple

La politesse peut toucher dans certains cas au mensonge, ou au moins à une certaine hypocrisie : le « bonjour-au revoir » accompagné parfois d’un sourire feint, les discussions entre voisins que l’on affecte de trouver passionnantes pour ne pas vexer, etc. L’étiquette, les règles de conduite en bonne société, relèvent de la même logique (voir aussi les notions japonaises omote et ura), ainsi que la diplomatie. Ces comportements à plus d’une occasion insincères ne reflètent pas une relation vraie, bien qu’ils soient utiles à la société, et parfois même — à condition qu’il s’agisse de l’exception et non de la règle — à l’intérieur d’un couple.

Éducation des enfants

Les parents demandent souvent aux enfants de ne pas leur mentir. Quand les enfants pressentent que la vérité va attrister une personne, ils sont pourtant tentés de mentir pour lui éviter cette peine. Une attention particulière sera donc importante si on désire habituer ses enfants à des relations de sincérité. Alice Miller, docteur en philosophie et psychanalyste, a beaucoup écrit sur le sujet au cours de ses vingt années de recherche sur l’enfance.

Droit

Le droit prévoit des sanctions envers le mensonge s’il est émis lors d’un témoignage sous serment. En droit français, le mensonge est condamné dans les cas suivants : clause contractuelle, but d’extorsion de faveurs, falsification d’un document officiel (faux et usage de faux), diffamation, et, comme partout, témoignage devant un tribunal. Cependant, en droit français l’accusé, lui, n’est pas un témoin : il ne prête pas serment et, s’il ment pour sa défense, il appartient au juge seul d’en tenir compte ou non dans son verdict.

Le droit peut en revanche condamner l’énoncé de la vérité : pour protéger la vie privée — toute vérité n’est pas publique et lorsque l’opinion énoncée peut provoquer un trouble à l’ordre public.

À noter qu’une vérité tronquée pour induire en erreur peut parfaitement constituer une diffamation. Cependant une vérité tronquée n’est précisément pas une vérité, mais un mensonge par omission.

La franchise absolue dans la littérature

Deux pièces classiques illustrent les inconvénients que peut présenter une franchise sans compromis : Le Misanthrope, de Molière ; Les Sincères, de Marivaux.

On peut également en trouver un exemple dans un chapitre de Zadig de Voltaire, quoique Zadig doit surtout sa condamnation au fait qu’il énonce plusieurs vérités apparemment peu crédibles sans fournir d’informations permettant de résoudre la contradiction apparente (épisode du cheval du roi et du chien de la reine).

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Photo

Problématique du mensonge officieux

Paroles et action

Le mensonge officieux semble parfois acceptable dans les cas où il peut, par exemple, sauver une vie (ou la qualité de la fin d’une vie). S’il est dans ce cas plus ou moins admis de faire un mensonge qui ne touche qu’aux faits, la recommandation morale est plutôt de garder le silence plutôt que de répondre de façon insincère.

Cas du mensonge par omission

Cicéron recommande une morale bien plus stricte : dans Des devoirs, il n’autorise même pas le marchand à taire une situation qui, passée sous silence, lui permettrait de vendre à prix plus élevé. Il donne explicitement l’exemple du navire chargé de céréales qui arrive dans une ville où il y a famine et dont le capitaine ou l’armateur sait que d’autres le suivent en grand nombre. Cicéron déclare clairement qu’il est inacceptable sur le plan moral de cacher cette information aux habitants de la ville dans un but, par exemple, de vendre ses céréales plus cher en laissant perdurer la crainte de pénurie.

Analyse du mensonge par omission

Le mensonge par omission consiste en diffuser ce qui, parmi le réel ou le probable, convient aux fins poursuivies, tout en omettant ce qui nuit à ces fins. Comme ce qui est affirmé est vrai, ou du moins pos­sible, son image est acceptée dans les croyances. Mais comme cette image manque de ce qu’on omet, les associations mentales de la cible remplis­sent les blancs, transforment les omissions en non-existence, et lient cette non-existence à la croyance, avec l’intensité de croyance en ce qui est accepté.

Le mensonge par omission apporte donc double béné­fice à l’action de communication : une mémorisation de ce qui convient au communicateur, plus la négation de ce qu’il veut qu’on ignore.

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Un avantage important du mensonge par omission est qu’il n’est pas facile à déceler.

En effet, le menteur par omission ne semble pas mentir, surtout si on croit naïvement que « mentir » se limite à affirmer ce qu’on sait faux, et n’inclut pas le refus d’énoncer ce qu’on sait vrai et im­por­tant.

Or ce refus est difficile à prouver, car il ressemble à d’autres omis­sions de ce qui est vrai.

En effet : 1) On peut ignorer une partie du vrai, par malchance ou incompétence ; 2) On peut ignorer ou sous-estimer l’importance d’une partie du vrai, et donc préférer occuper le temps limité des messages à diffuser d’autres vérités. Alors, le mensonge par omission peut être accompli impunément : on ne pourra pas prouver que le communicateur savait ce qu’il n’a pas dit, ni surtout prouver qu’il savait important ce qu’il n’a pas dit ou ce qu’il a empêché de dire. Le mensonge par omission est donc un mode de communication favori des manipulateurs du public.

La grande extension de cette pratique a d’ailleurs une conséquence souvent comique : la langue de bois des politiciens et journalistes. En effet, l’efficacité du mensonge par omission nécessite que ce qui a été omis reste omis durant toute l’action médiatique en cours. Et puisque ces actions poursuivent souvent des buts à long terme, les vérités à omettre s’accumulent: On arrive peu à peu à une situation déjà décrite dans Le Barbier de Séville, où les médias doivent omettre tant de sujets qu’ils se limitent à traiter de météo, de sport, de l’étranger, de l’huma­nitaire, et de toutes les demi-vérités qu’ils sont chargés d’imposer.

Problématique du mensonge joyeux

Le sage est censé s’interdire le mensonge joyeux parce que celui-ci sacrifie à un jeu l’autorité de la parole qui, conservée, peut quelquefois être utile à autrui.

Il ne s’interdit pas pour autant la fiction avouée et il lui arrive naturellement de citer des paraboles, des fables, des symboles ou des mythes en les rappelant tels.

Le mensonge joyeux embarrasse cependant le moraliste, inquiet de laisser fléchir la règle de véracité.

Il n’est certes pas inspiré par le motif de nuire, et celui de distraire et d’amuser un moment semble fort légitime. La frontière est parfois ténue entre badinage de bon aloi et mensonge joyeux proprement dit ; entre la « blague » et la « farce ».
La blague, annonce ses exagérations et ne cache pas son intention de simplement amuser. Elle n’a de contre-vérité que la forme. Le « blagueur » serait le premier ennuyé qu’on le prît au sérieux et que l’on fondât quelque décision grave sur sa fantaisie.
La farce cherche bien, fût-ce provisoirement, à tromper véritablement quelqu’un, en l’amenant, par exemple, à une démarche insolite. « Regardez, frère Thomas, il y a là un bœuf qui vole ! », dirent à Thomas d’Aquin deux novices, ravis de le voir se déplacer à la fenêtre pour observer un fait aussi inhabituel. La victime se contenta de leur faire observer qu’il eût été « moins surpris de voir un bœuf voler qu’un religieux mentir ». L’expression est restée.

Bien qu’inoffensive dans son but, la farce devient parfois offensante. Si tous n’admettent pas d’en être victimes, cela laisse entendre qu’elle n’est point nécessairement sans reproche. Si une jeune femme annonce à sa famille l’arrivée de son premier enfant pour expliquer ensuite qu’il n’en est rien, son comportement sera considéré non seulement inhabituel, mais franchement indélicat.

Le mensonge joyeux, pour léger qu’il soit, demeure un déguisement de la pensée, et — même anodin — déconcerte la sincérité. Il devient inacceptable s’il aboutit à la dérision inopportune de celui aux dépens duquel elle s’exerce. La farce répétitive finit d’ailleurs par lasser et ses auteurs finissent par provoquer une réaction de défiance même lorsqu’ils veulent parler sérieusement, méfiance reprise dans l’expression « crier au loup ».

Le roman d’Umberto Eco Le Nom de la rose présente le cas extrême du moine Jorge, s’opposant à Guillaume de Baskerville sur la distinction entre simple plaisanterie et mensonge joyeux, que Jorge refuse d’admettre. En conséquence, Jorge refuse toute forme de rire qu’il considère comme non chrétienne, au motif qu’un homme bon ne devrait jamais se moquer. Guillaume de Baskerville lui explique qu’il trouve sa position excessive. Des disputes de cet ordre ont été monnaie courante au Moyen Âge en Europe (voir Disputatio).

Pour ce qui est du mensonge dans le Catholicisme, le Confucianisme et l’ Islam, je vous renvoie à l’article Wikipédia Mensonge.

Mensonge et témoignage

« Lorsque l’individu fait face à un événement qui l’amènera à témoigner, il sélectionne, construit ou reconstruit les différents éléments de la scène autant qu’il les emmagasine en mémoire », indiquent les psychologues sociaux Alain Bertone, Marc Mélen, Jacques Py et Alain Somat dans Témoins sous influences. Comparé à la réalité, ce que le témoin certifie être véridique aura ainsi été à son insu modifié, remodelé, rationalisé pour être rendu plus cohérent et plus acceptable.

Dans les cultures judaïque et chrétienne, le faux témoignage est interdit par le Décalogue. Ce type de mensonge possède des circonstances très aggravantes, puisqu’il est effectué devant un tribunal et après avoir prêté le serment de dire la vérité ! Religion, mœurs et Droit s’accordent ici à reconnaître que tout citoyen requis par un juge légitime est tenu, en conscience, de dire la vérité lorsqu’il est requis pour porter un témoignage à la Justice.

Toutefois, sont dispensés de ce témoignage :

1. les professionnels, tenus au secret du même nom ; en termes de droit même son client ne peut délier un professionnel de son devoir de secret — sans quoi ne pas le faire aurait de sa part valeur d’aveu, et altérerait cette notion de secret (un patient ne demandant pas à son médecin de famille un dossier médical pour le communiquer à un employeur potentiel serait suspecté de cacher des éléments de santé, ruinant par le même coup toute possibilité de secret effectif) ;
2. les confesseurs, à l’égard de leurs pénitents, sont tenus au même secret, mais sans couverture par le Droit ; leur devoir professionnel est de se laisser condamner eux-mêmes s’il le faut plutôt que de révéler quoi que ce soit ; le cas s’est vu dans la deuxième moitié des années 1970 en France, et bien plus tôt avec Jean Chrysostome (« saint-Jean-bouche-d’or » dans le langage populaire) ;
3. les proches parents de la personne accusée (voir également Confucius, opposé à Lao-Tseu sur la question).

L’auteur d’un faux témoignage a l’obligation morale de : 1. rétracter son témoignage devant les juges et 2. réparer les torts faits à l’accusé dans sa réputation et dans ses biens.

Psychologie du mensonge

Motivation

La psychologie sociale retient quatre motivations au mensonge compris comme forme de dissimulation de sa pensée par un locuteur :
préserver ou valoriser son image ; persuader pour obtenir un avantage ; éviter les conflits (diplomatie) ; ne pas peiner son interlocuteur, par sympathie ou tact ; on retrouve ici la catégorie évoquée plus haut du mensonge officieux.

La moyenne des « mensonges » dans cette acception serait, sur un échantillon interrogé, de deux par personne et par jour, avec une égalité entre hommes et femmes, celles-ci se distinguant par un plus grand nombre de mensonge altruiste, alias officieux. On se place dans l’hypothèse que les réponses au sondage aient été elles-mêmes sincères.

Deux types d’émotion interviennent :

– négative (désagréable) : crainte d’être découvert comme menteur et culpabilité (on a trahi une confiance, manqué de respect à ses modèles, etc.) ;
– positive qui l’emporte souvent chez le menteur habituel : un plaisir même éprouvé à mentir, c’est-à-dire de convaincre fallacieusement avec naturel.

Ce type de menteur devient maître de ses émotions au point de communiquer aussi aisément des émotions factices que des véritables.

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Photo Ben Vérité

Voilà. Ce petit tour sur le sujet confirme ce que je pensais déjà. En ce qui concerne la société et les politiques, je n’ai aucun espoir pour le reste on peut poursuivre le réflexion avec les trois films documentaires consacrés à Françoise Dolto d’Elisabeth Coronel & Arnaud de Mezamat « Tu as choisi de naître », « Parler Vrai » et « N’ayez pas peur ». On pourrait enchaîner aussi sur la parole, la franchise, mais là, ça ferait beaucoup ! Le lien tout de même vers le TLF : Franchise, en n’oubliant pas que le mot à la même origine que le verbe Franchir : Aller, souvent avec effort, au-delà de quelque chose qui sépare. Passer un obstacle.

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anti

4 Replies to “Mensonge et vie des bas”

  1. Netsah

    Pour moi il y a trois types de mensonges :
    – celui qu’on fait en pensant au bien de l’autre
    – celui qu’on fait en pensant à notre bien
    – celui qu’on se fait à soi-même, le plus nocif

  2. sapotille

    Merci pour ce travail sur le mensonge anti
    ok avec Netsah , et..
    Je trouve que très souvent « la vérité » est comme la face cachée du mensonge qui ne se construit, finalement que par rapport à, et autour d’elle.. après, çà dépend du temps qu’il faudra pour accepter de savoir lire le message…
    Bref, la vérité c’est peut-être aussi ce qu’on voit quand on « louche » avec l’œil du menteur et l’œil de celui qui pense avoir « droit » et pouvoir accueillir « la vérité.. » ??
    sapo, pour une théorie quantique du mensonge…

  3. anti

    Avec plaisir m’sieurs, dames 😉 Je suis toujours en état de réflexion. C’est chouette les trucs comme ça, la philosophie, l’introspection et tout, on en a pour toutes les vies. Parfois même, on en a pour les moments qui ne sont pas « en vie » d’où l’intérêt de s’y préparer à ces moments.

    anti, phowa t’aidera

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